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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 14:38

Ventilation : le gouvernement lance un Plan d'actions sur la qualité de l'air intérieur


Les ministres de la Santé, du Logement et de l'Énergie viennent de rendre public un Plan d'actions sur la QAI (qualité de l'air intérieur). Ils ont souligné à cette occasion que le plan gouvernemental de rénovation énergétique de l'habitat s'accompagnerait d'une « grande vigilance » sur la QAI. Des « démarches » seront lancées auprès du secteur du bâtiment, visant notamment à la production et à la mise sur le marché d'équipements « à fiabilité renforcée et maintenance simplifiée », ainsi qu’à une maîtrise d'œuvre « qualifiée et garantie » lors de l'installation. Sont aussi envisagées une « attestation » de prise en compte de la réglementation aération à l'achèvement des travaux, ainsi que la réalisation d'un test sur chantier.

 

L’objectif général sera une conception des contrôles et des attestations visant une modification des jeux d’acteurs de la construction, souligne-t-on dans les milieux gouvernementaux, où on estime que la mise en place de mesures permettant de vérifier la qualité des installations de ventilation « obligera les acteurs du chantier à bien s'organiser ». On indique par ailleurs qu’une réflexion sera menée pour conduire la maîtrise d'ouvrage à vérifier, d’une part, l'intervention en direct ou en sous-traitance d'une entreprise « réellement compétente » en ventilation, d’autre part, le bon fonctionnement de la ventilation à réception. Il s’agira aussi de développer le commissionnement sur les premières années d’utilisation, ajoute-t-on.

 

Par ailleurs, l’Etat veut intégrer, dans la formation initiale et continue des professionnels du bâtiment en matière de performance énergétique « des éléments concernant l’aération/ventilation, notamment pour les réhabilitations thermiques ». Dans le même esprit, la préoccupation de la QAI sera « renforcée » dans la qualification Qualibat sur la ventilation, tandis que, dans les labels réglementaires du bâtiment, sera intégré un diagnostic « minimal » de l'installation de ventilation et de son bon fonctionnement. L’Etat souhaite aussi que les certifications volontaires des bâtiments s’engagent également dans cette voie. Il entend, d’autre part, « mobiliser » les services de l'État sur l'aération-ventilation lors des contrôles des règles de construction.


Par ailleurs, l’Etat veut encourager « dès à présent » l'installation d’indicateurs de confinement en temps réel. Des travaux de normalisation sur la mesure du dioxyde de carbone seront engagés, indique-t-on.

 

source : Le portail expert de la performance énergétique

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:46

Les VMC présenteraient un nombre de dysfonctionnements potentiellement graves, à la fois pour la performance énergétique des nouveaux bâtiments, mais également pour la santé de leurs occupants. Explications avec Olivier Sidler, ingénieur énergéticien et directeur d'Enertech.

 

Olivier Sidler, président d'Enertech donne son point de vue et attire l'attention sur les questions de ventilation, d'étanchéité à l'air et de migration de la vapeur d'eau. "Cela va créer de nombreux problèmes, avec des dysfonctionnements potentiellement graves en relation avec les nouvelles réglementations", prévient-il en préambule.

 

L'épineuse question des débits

 


"Tout d'abord, quels sont les débits nécessaires pour une bonne ventilation ?", s'interroge-t-il. "Pour le gaz carbonique, à la concentration maximale admise de 1.000 ppm il faut 27 m3/heure/personne dans un logement, soit 0,5 volume/heure. A la concentration légèrement supérieure de 1.300 ppm, c'est un débit de 18 m3/h/personne qui est requis. Pour le formaldéhyde, un polluant classé cancérogène certain, il faut 0,6 volume/heure en débit permanent", expose le spécialiste. "Or, une ventilation hygro-réglable classique offre un débit moyen de seulement 0,3 volume/heure. Ce qui pose donc un vrai problème de santé publique à terme". En procédant à une campagne de mesures de différentes installations, il a toutefois été constaté que les systèmes de ventilation présentaient en fait des débits beaucoup plus importants que prévu, de l'ordre de 0,7 volume/heure. "D'où un autre problème : des factures beaucoup plus élevées liées à la dérive importante de la note de chauffage", poursuit Olivier Sidler. Les systèmes présenteraient de plus de très faibles variations journalières. En cause ? Le manque d'étanchéité à l'air des réseaux, réduisant à néant les fonctions de pilotage.

 

Un bâtiment en dépression surconsomme de l'énergie

 


Selon le directeur d'Enertech, les pressostats à l'entrée des caissons extérieurs ne seraient jamais correctement réglés, calés en permanence sur leur ouverture maximale. Quant à la VMC double flux, le spécialiste est catégorique : "Elle fonctionne en tertiaire mais jamais dans le logement ! Les débits sont mal réglés et ne sont jamais équilibrés entre l'entrée et l'extraction… On observe souvent une chute du débit soufflé due à l'encrassement du filtre à air. On s'est rendu compte qu'il faudrait le changer très fréquemment, tous les quatre mois ! Au lieu d'une fois tous les ans ou tous les deux ans". Avec un bâtiment en situation de dépression, des infiltrations d'air non réchauffé se produisent par tous les interstices et entraînent encore une surconsommation de chauffage.

"Le secteur de la ventilation mécanique est le secteur qui marche le plus mal dans le bâtiment !", martèle Olivier Sidler. "Jusqu'à présent les défauts étaient corrigés par les infiltrations d'air mais avec des bâtiments plus étanches cela va changer". Et les conséquences seront un non-respect des performances thermiques annoncées. "Il faut apprendre à faire fonctionner correctement les installations, nous n'avons pas le choix ! Faute de quoi nous aurons une recrudescence des pathologies", conclut l'énergéticien.

 

Consommation normalisée et consommation réelle

 
Pour Olivier Sidler, il serait absurde de vouloir comparer une consommation normalisée et une consommation réelle dans le cadre d'une garantie de performance énergétique. "C'est un piège dans lequel il ne faut pas tomber. Trop de choses peuvent changer entre les calculs et la réalité de la vie d'un bâtiment. Il ne viendrait à personne l'idée de poursuivre un constructeur automobile parce que la consommation de son véhicule n'est pas exactement celle revendiquée lors d'un essai normalisé !". Les calculs ne constitueraient de ce fait qu'une indication. Le président d'Enertech prend pour exemple la température d'usage : "Si l'utilisateur l'augmente de 1 °C, ce n'est plus 7 % de surconsommation, mais désormais 15 à 20 % d'énergie de plus qu'il faudra, puisque les bâtiments sont basse consommation".

 

 

source : batiactu 01/10/2013

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 13:13
La ventilation a pour vocation d’évacuer l’air vicié des logements. Renouveler l’air ambiant par l’apport d’air frais assure confort et santé aux occupants. La ventilation est rendue obligatoire pour tous les logements construits après 1982, par les arrêtés du 24 mars 1982 et du 28 octobre 1983. Ventiler son logement est essentiel pour :
➜apporter un air neuf et garantir les besoins en oxygène,
➜évacuer les polluants (peintures, colles, vernis, etc.) et mauvaises odeurs,
➜diminuer l’humidité de l’air (due à la respiration, la cuisine, la salle de bains) qui favorise l’apparition de moisissureset peut dégrader le bâti.

Dans l’habitation, l’air vicié se situe principalement dans les pièces de service (cuisine, WC, salle de bains, séchoir).Il est extrait de ces pièces, ce qui permet à l’air frais d’entrer dans les pièces de vie (salon, chambres, bureau).

Les systèmes les plus simples, ventilation naturelle ou simple flux autoréglable (voir guide de l’ADEME : « la ventilation »), ne permettent pas d’ajuster la quantité d’air entrant à l’occupation de l’habitation. En hiver, ces systèmes font rentrer d’importantes quantités d’air froid de l’extérieur. Ils engendrent des déperditions thermiques àl’intérieur, et par conséquent augmentent la consommation de chauffage.

Les ventilations les plus performantes minimisent les pertes par renouvellement d’air, en adaptant le débit d’air entrant à l’utilisation du bâtiment, ou en réchauffant l’air entrant par des sources naturelles gratuites.

La ventilation double flux dans les bâtiments individuels, consultez la fiche ADEME en cliquant sur ce lien : link

VOIR AUSSI les autres articles de ce blog sur ce théme   VMC, quel système pour la RT 2012
VOIR AUSSI les articles de ce blog sur la Qualité de l'air intérieur ENVIRONNEMENT  




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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 13:04

Les chauffe-eau thermodynamiques (CET) sont des équipements de production d’eau chaude sanitaire (ECS) associant un volume de stockage et une production de chaleur thermodynamique (ici,un cycle frigorifique à compression électrique).
Ces solutions connaissent depuis quelques années un engouement croissant. En 2008, les ventes sur le marché français étaient estimées à 5 600 pièces alors que les chauffe-eau thermodynamiques ne disposaient alors d’aucun dispositif particulier d’incitation.

 

En 2010, l’augmentation des ventes a été encore accentuée par la mise en place pour ces équipements d’un crédit d’impôt. Demain, ces produits prendront très probablement une place de plus en plus importante, notamment du fait de l’évolution réglementaire (RT2012, Directive Ecodesign). C’est pourquoi, ces chauffe-eau thermodynamiques méritent d’être étudiés de près, d’autant plus que certains aspects nécessitent d’être éclaircis.

 

En effet :
- l’offre disponible comprend des configurations variées et cette offre évolue rapidement ;
- la norme d’essais est en révision depuis plusieurs mois créant ainsi un flou et générant des disparités sur la mesure et l’expression des performances nominales (révision de la norme NF EN 255-3 par la norme prEN 16147, actuellement encore au stade de projet);
- les performances réelles de ces produits in situ sont encore mal connues.

 

la campagne d’évaluation de chauffe eau thermodynamiques en laboratoire effectuée par l'ADEM a permis de faire quelques recommandations (etude complete disponible  :

 


- Poursuivre les efforts de recherche, toujours dans l’objectif d’améliorer les performances des CET (recherche de nouvelles sources froides, réduction des pertes statiques liées au stockage, choix du fluide frigorigène, etc.) ;


- préciser les conditions de dimensionnement (volume de ballon notamment) et d’installation (réglage de la température de consigne des ballons, ne pas mettre le ballon de stockage du CET à l’extérieur...) afin de ne pas dégrader les performances des systèmes ;


- harmoniser les conditions d’essai pour permettre une comparaison juste et équitable des différents modèles.

 

Au-delà des suites de cette étude, il conviendra d’inciter l’installation de CET « NF Electricité Performante chauffe-eau thermodynamiques autonomes à accumulation » par des professionnels qualifiés.

 

Etude complète :

http://www2.ademe.fr/servlet/getBin?name=8502528C57D5AABA11E1EC3DA6EA4638_tomcatlocal1319025322658.pdf

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 12:25

La ventilation améliore l'air intérieur et peut aussi le chauffer, le rafraîchir et chauffer l'eau sanitaire…La RT 2012 et le label BBC exigent une enveloppe intégrant une isolation thermique renforcée avec un traitement systématique des ponts thermiques. A cela s’ajoute une étanchéité à l’air soignée empêchant les infiltrations d’air parasites (< à 0,6 m³/h.m² en BBC). La ventilation est un poste important car il traite un air extérieur indispensable à la qualité d’air intérieur et représente de fortes déperditions. D’où la progression dans le neuf de systèmes de ventilation de type simple flux avec production thermodynamique d’ECS ou double flux avec récupération d’énergie.  

La RT 2012 fait entrer dans son moteur de calcul la VMC double-flux avec récupérateur sur air extrait et la VMC simple flux hygroréglable B, mais pas les systèmes avec échangeur double flux individuel dans les logements collectifs, les systèmes double flux thermodynamiques et les systèmes multifonctions, qui bénéficient cependant de la possibilité du titre V. Pour être optimale une installation sera réalisée dans un endroit accessible avec des bouches d’extraction placées en face des portes des salles d’eau. Les moteurs de ventilation doivent être de type basse consommation pour ne pas pénaliser la consommation des postes auxiliaires. D’autres variantes pourront être mises en œuvre telles que le puits canadien  ou la PAC sur air extrait.

 

Avec la RT 2012, les règles relatives à l’isolation, ont été durcies. Alors, d’accessoire, la ventilation est devenue primordiale, passant même en troisième priorité, après le bâti et l’isolation, pour obtenir le statut de bâtiment BBC. Aujourd’hui, la VMC simple flux hygroréglable ou modulante constitue l’un des meilleurs choix pour bien ventiler un habitat isolé aux normes les plus performantes. 

Il existe d’autres possibilités comme le système double flux thermodynamique équipé d’une micro-pompe à chaleur (PAC), procurant ventilation, récupération d’énergie, chauffage et eau chaude sanitaire ou encore le “quatre-en-un”, apportant le rafraîchissement en plus.  

Toutefois, les industriels de la ventilation sont tous formels : la RT 2012 n’est pas entièrement satisfaisante car la qualité de l’air a été négligée. La réglementation thermique est encore incomplète et pénalise certaines de ces solutions innovantes qui, plus difficiles à modéliser, ne sont pas intégrées dans le moteur de calcul, alors qu’elles sont déjà commercialisées et répondent à la RT 2012 et au niveau BBC.  

Solution n° 1 : VMC simple flux hygro

Cette solution est aussi appelée ventilation par dépression et constitue la solution de ventilation pour les zones tempérées. Il s’agit d’une solution qui comporte un ventilateur qui aspire l’air par des conduits aboutissant aux pièces humides (cuisine, WC, salle d’eau), créant une dépression forçant l’air extérieur à entrer dans le logement par les entrées d’air des autres pièces (salon, chambre, bureau). La VMC Hygro B possède des entrées d’air et bouches d’extraction hygroréglables. Le moteur de l’extracteur est de type micro-watt ou basse consommation.

 

Intérêts : cette technologie optimise les débits d’air en ne fonctionnant qu’en cas d’occupation et permet un bilan énergétique compatible avec le niveau BBC. Elle consomme très peu d’énergie électrique, soit guère plus qu’une ampoule électrique basse consommation de 12 à 18 W.  

Limites : elle ne récupère pas l’énergie de l’air sortant. La VMC Hygro B  est un compromis technico-économique dans les régions à climat tempéré (zones sud de la France).

 

Solution n° 2 : VMC double flux statique

Cette solution pour les zones froides permet un taux de récupération énergétique de 60 à 70% des déperditions dues au renouvellement d’air : l’un des meilleurs choix pour bien ventiler l’habitat isolé aux normes les plus performantes. La VMC double flux statique fait passer l’air extrait par un échangeur à plaques statiques haut rendement situé dans un caisson centralisé. Cet échangeur préchauffe ainsi l’air entrant avant qu’il soit  insufflé et distribué dans les pièces, chacune d’entre elles disposant de sa propre canalisation reliée au caisson centralisé. L’air vicié et l’air neuf sont contrôlés par deux ventilateurs (au lieu d’un seul pour les systèmes simple flux).

 Intérêts : la ventilation double-flux apporte une amélioration du confort grâce à un contrôle rigoureux des débits et une introduction d’air neuf réchauffé en hiver, mais aussi une meilleure isolation phonique par rapport au milieu extérieur. Elle assure le renouvellement de l’air, permet de régler son débit, organise sa circulation entre pièces humides et pièces sèches et extrait l’humidité du logement. En période hivernale, elle préchauffe l’air entrant, en été, elle le rafraîchit grâce à son système d’échangeur. Elle permet une économie de chauffage d’environ 15 % par rapport à un simple flux classique et environ 8 % par rapport à un simple flux hygro régulé.

Limites : elle coûte environ cinq fois plus cher que la ventilation simple flux et a une mise en œuvre plus compliquée, surtout en rénovation.

 

Solution n° 3 : Ventilation double-flux thermodynamique

En récupérant les calories, cette technique permet de monter encore d’un cran dans le confort. Un échangeur thermodynamique (système à détente directe)  permet un préchauffage et un rafraîchissement de l’air insufflé  (selon que l’on soit en été ou en hiver), créant ainsi un traitement de l’air réversible. L’air chaud extrait des pièces humides, telles que la cuisine et les salles d’eau, traverse l’échangeur de chaleur avant d’être rejeté vers l’extérieur, via un réseau de conduits relié au caisson. L’air provenant de l’extérieur est amené dans la maison à l’aide d’un réseau de gaines. Filtré, l’air neuf traverse l’échangeur et récupère jusqu’à 90 % de la chaleur de l’air expulsé avant d’être redistribué dans les pièces de vie de la maison. A cela s’ajoute une bouche cuisine double flux, pour obtenir un débit de base régulé ou de pointe.  Le tout est régulé et contrôlé par un clavier de commande du système.

 Intérêts : le confort toute l’année,  l’air du logement perpétuellement renouvelé et la liberté de sélectionner les zones d’occupation. La récupération des calories dans la maison permet de faire baisser les charges de chauffage. Le système peut être connecté à un puits canadien. La centrale est alors reliée à un réseau de tuyaux enterrés à un minimum de 1,50 m du sol, captant les calories du sol en hiver et sa fraîcheur en été. Le rafraîchissement est alors naturel sans groupe de climatisation.
Limites : le coût et la complexité d’installation  qui nécessite de bonnes compétences.

 

Solution n° 4 : VMC multifonctions

Quelques fabricants proposent des systèmes capables d’ajouter aux trois fonctions de ventilation, chauffage et rafraîchissement, celle de production d’ECS.  Les modèles sont variables, mais tous sont destinés à des maisons hautement performantes, dont les besoins en chauffage sont modérés. L’appareil assure l’introduction d’air neuf dans la maison et récupère l’énergie sur l’air extrait dans les pièces humides, assurant le chauffage de la maison.

 Une PAC complète la récupération d’énergie, pour le chauffage ou le rafraîchissement. Un caisson de répartition à chaque niveau de la maison, comportant le nombre de sorties nécessaires pour alimenter les pièces à vivre, permet de distribuer l’air dans chaque pièce.

Le système peut être relié à des capteurs solaires. Intéressants en rénovation, certains modèles disposent de deux connexions hydrauliques permettant le raccordement à tout système de production d’eau chaude sanitaire, le ballon de collecte d’eau chaude solaire pouvant être celui d’un autre fabricant. Une programmation permet d’optimiser les consommations de la ventilation et de l’appoint de chauffage.

Intérêts : un seul système d’une grande discrétion et offrant en un seule système tous les besoins en chauffage et ECS.

Limites : lorsque la température extérieure devient extrême en hiver, une résistance supplée aux besoins en appoint de chauffage, ce qui augmente les consommations électriques. La  tension d’alimentation est importante et devra être prise en considération lors de l’installation. Ne concerne vraiment que les maisons aux besoins en chauffage limités (BBC au moins).

 A noter : l’obligation réglementaire de régulation pièce par pièce du chauffage impose une résistance électrique autonome sur chacune des sorties pour ajuster la température de consigne souhaitée.

 

 

Source : batirama.com / Michèle Fourret

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 12:14

 

Ventiler ou ne pas ventiler ? Telle n’est plus la question. En effet, il y a au moins trois bonnes raisons d’aérer régulièrement son logement. En premier lieu, il faut évacuer le CO2 produit par la respiration des habitants et leur amener de l’oxygène.  Ensuite, il s’agit d’évacuer l’humidité (respiration, douche, cuisine… ) source de développement de moisissures, d’acariens et au final, de mal être. Il faut également évacuer les composés organiques volatils (COV) dégagés par les matériaux de construction, meubles, peintures et autres produits domestiques.

 

Problème, les ventilations mécaniques standards (les simples flux auto réglable) font perdre dans une maison basse consommation, beaucoup d’énergie.  De l’ordre de 20 Kwh/m3/an. Les VMC hydro réglable  peuvent présenter une alternative, s’il n’y avait pas tous ces polluants à évacuer en continu. En somme, dans une maison étanche à l’air, une ventilation double flux est un moyen efficace d’avoir un air sain chez soi sans envoyer la chaleur et l’argent par la bouche d’aération.

Le principe de la double flux consiste à pré-chauffer l’air neuf entrant, avec des calories prélevées sur l’air extrait. Le transfert d’énergie s’effectue dans un échangeur de chaleur ou les deux flux se croisent, sans jamais se mélanger. Les VMX les plus performantes permettent d’insuffler un air autour de 17 °C. L’installation se compose de deux réseaux de gaines : l’un évacue l’air vicié des pièces humides, l’autre insuffle l’air neuf dans les pièces de vie.

 

Cependant l’efficacité de la VMC double flux dépend de la qualité de l’étanchéité à l’air de la maison. Il ne sert à rien d’installer cet équipement couteux si l’air passe sous les fenêtres ou les portes.  Dans une maison neuve, la VMC double flux peut diminuer considérablement  les besoins en chauffage.

Pour ce qui est du choix de l’appareil, plusieurs points sont à prendre en compte.

-Rendement : le premier critère est l’efficacité de l’échangeur. D’une manière générale, les VMC avec échangeur à contre courant sont plus performants. Sachez que le rendement réel moyen est généralement inférieur à 10 % par rapport à ce qu’annoncent les constructeurs. Les rendements affichés bénéficient de conditions de tests très favorables au transfert de calories. Les VMC les plus performantes ont un rendement  réel moyen compris entre 80 et 92 %.

-Débit d’air : Pour évaluer la puissance nécessaire, il suffit d’additionner les besoins en air sur la base de 15 m3/h par personne et par pièce de vie. On ne comptabilise pas les zones de passage, pièces humides et autres vides sur pièce. Ainsi, il faut 15 m3/h dans une chambre d’enfant, 30 m3/h dans la chambre des parents, 60 m3/h dans le séjour d’une famille de 4 personnes, soit au minimum 120 m3/h. Ce chiffre est additionné d’une marge de sécurité. Le débit pour un T4 habité par 4 personnes se situe entre 135 m3/h et 150 m3/h.

-Bruit : L’acoustique de la machine est un point important, surtout si elle est placée à proximité des pièces à vivre. Le bruit rayonné varie de 42 à 75 dB en vitesse maximale selon le type de VMC. L’appareil doit être posé sur des plots anti vibrations, proposés en option, ou bien sur une plaque rigide d’isolation acoustique.

Dimensions : Pensez que la machine peut s’avérer très encombrante si le local n’est pas prévu à cet effet. Grosso modo, prévoir un espace de 1,20 m de large contre le mur. Plusieurs fabricant proposent également des machines se posant à plat (combles, faux plafond).

Bon à savoir, le Passivhaus Institut (Allemagne a certifié une trentaine de machines qui répondent à plusieurs critères de performance. (site : www.passivhaus.fr).

L’efficacité de votre installation ne dépendra pas uniquement de la machine que vous aurez choisie. La qualité et la maintenance du réseau de distribution d’air sont cruciales. Le réseau doit absolument est étanche, pour éviter fuite d’air, surconsommation de ventilateurs et chute de performances. Il en est de même des bouches d’extraction. Elles sont toujours situées en haut des pièces humides. La maintenance de l’installation consiste à nettoyer les bouches de temps en temps et à vérifier tous les trois mois l’état des filtres de la VMC.

Source : La maison écologique, n°57, juin juillet 2010

 

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