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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 12:03

En vigueur depuis le 1er janvier 2013, la RT 2012 a logiquement dû changer le quotidien des professionnels du secteur de la construction, avec son lot d'obligations pour rendre le bâtiment encore plus vert. Quel bilan en tirent les constructeurs de maisons individuelles, les architectes et les artisans ? Le RT est-elle une avancée pour tous ? Détails.

"Elle ne va pas assez loin", "On a bien d'autres soucis", "Elle est un atout pour qui veut la prendre à bras le corps", "On aurait dû aller directement à la maison passive", "L'excellence, c'est 2020"… Les commentaires sont mitigés sur la nouvelle réglementation thermique 2012, qui est en vigueur pour tous depuis le 1er janvier dernier.

Près d'un an après son application généralisée, et alors que les salons Batimat et Interclima+elec ont fait la part belle à ce sujet, quid de la RT 2012 sur le terrain ? Est-elle à la hauteur de ses ambitions ? Il semblerait, selon une enquête Ipsos Public Affairs/Le Moniteur que le texte et donc son application restent difficiles à digérer… Ainsi, la RT 2012 n'aurait jamais été mise en œuvre par 10% des maîtres d'œuvre, 11% des maîtres d'ouvrage et 10% des entreprises. Du côté des artisans, la situation se révèle alarmante, puisque 41% d'entre eux se disent mal informés et 46% se considéraient opérationnels au moment du sondage (13 au 30 septembre 2013).

Artisans qui rient, artisans qui pleurent
Interrogés à la volée dans les allées du salon Batimat, certains artisans ne voulaient même pas évoquer le sujet. Priorité à l'emploi, la TVA ou la concurrence déloyale, déclaraient-ils. D'autres dressaient un bilan plus positif. "Nous travaillons avec des artisans que nous avons formés, qui veulent aller de l'avant et qui s'impliquent", nous confie, Benoît Raccosta, directeur projets chez le constructeur de maisons individuelles Mas Provence. Avoir l'envie, voilà peut-être le secret pour les artisans pour affronter cette montagne qu'est la RT 2012. Un menuisier rencontré sur le salon nous expliquait que sa profession était sans doute la plus au fait de la réglementation, que les contraintes apparentes pouvaient tourner à son avantage avec beaucoup de formation, d'information et de travail avec ses confrères d'autres corps de métier.

Un postulat que nous confirme Patrice Bideau, architecte dans la région Ouest : "La RT 2012 donne une ligne directrice, elle oblige à être performant sur la notion de bioclimatique et donc à favoriser le travail d'équipe. Elle met en commun les savoir-faire des architectes, BET et artisans afin que tous transmettent leurs réflexions". Pour lui, l'autre secret est de "rester à l'affût", "d'aller piocher à gauche et à droite, de lire et de s'informer au maximum". Et d'ajouter : "Après, c'est la culture et la compétence du professionnel qui entrent en jeu".
Etre proactif et dynamique, c'est aussi le credo chez Mas Provence. "La RT 2012, c'est un cercle vertueux : soit on la subissait, soit on était des acteurs à part entière. Nous avons choisi cette dernière option. 


Artisans qui rient, artisans qui pleurent
Interrogés à la volée dans les allées du salon Batimat, certains artisans ne voulaient même pas évoquer le sujet. Priorité à l'emploi, la TVA ou la concurrence déloyale, déclaraient-ils. D'autres dressaient un bilan plus positif. "Nous travaillons avec des artisans que nous avons formés, qui veulent aller de l'avant et qui s'impliquent", nous confie, Benoît Raccosta, directeur projets chez le constructeur de maisons individuelles Mas Provence. Avoir l'envie, voilà peut-être le secret pour les artisans pour affronter cette montagne qu'est la RT 2012. Un menuisier rencontré sur le salon nous expliquait que sa profession était sans doute la plus au fait de la réglementation, que les contraintes apparentes pouvaient tourner à son avantage avec beaucoup de formation, d'information et de travail avec ses confrères d'autres corps de métier.

Un postulat que nous confirme Patrice Bideau, architecte dans la région Ouest : "La RT 2012 donne une ligne directrice, elle oblige à être performant sur la notion de bioclimatique et donc à favoriser le travail d'équipe. Elle met en commun les savoir-faire des architectes, BET et artisans afin que tous transmettent leurs réflexions". Pour lui, l'autre secret est de "rester à l'affût", "d'aller piocher à gauche et à droite, de lire et de s'informer au maximum". Et d'ajouter : "Après, c'est la culture et la compétence du professionnel qui entrent en jeu".
Etre proactif et dynamique, c'est aussi le credo chez Mas Provence. "La RT 2012, c'est un cercle vertueux : soit on la subissait, soit on était des acteurs à part entière. Nous avons choisi cette dernière option. Et on est fier aujourd'hui de vous annoncer que nous venons de réceptionner notre première maison Effinergie+", explique Benoît Raccosta.

On ne pourra pas reporter indéfiniment
Intégrer en amont, anticiper, s'être préparé… Les professionnels du bâtiment n'ont eu finalement que peu de temps pour aborder sereinement la RT 2012, depuis son lancement lors du Grenelle de l'Environnement en 2007. Bien moins de temps que leurs confrères d'outre-Rhin, par exemple. Ce qui cause bien des disparités entre ceux qui sont opérationnels et les autres.

"On se rend compte que les acteurs ne sont pas prêts du tout !, s'exclame ainsi Patrice Bideau, architecte. Ce n'est pas faute d'information, à mon avis, mais juste un manque d'intérêt". Même son de cloche du côté de Mas Provence : "Nous avons fait le pas facilement grâce au BBC, mais depuis le début de l'année, il est devenu difficile de communiquer avec nombre d'acteurs, qui, à mon avis, ont manqué de réalisme. Ils se sont dit qu'ils pouvaient encore attendre, et de report en report, se sont laissés dépasser". Une réalité également éprouvée chez Trecobat, leader de la construction de maisons individuelles dans le Grand Ouest. "2013 a été une année très perturbée car chacun des acteurs a tenté de défendre ses positions. Il y a ceux qui continuent de vendre comme avant, en contournant la réglementation et ceux qui veulent aller de l'avant", nous confie Alban Boyé, DG de Trecobat. "La filière bâtiment est formatée comme cela depuis des années", se lamente-t-il, estimant qu'il y a un vrai risque pour l'avenir. "Le moment de vérité se fera au printemps/été 2014, au moment où les premières maisons vendues arriveront avec l'obligation de résultat. Je ne sais pas encore mesurer le pourcentage de désordres que cela engendrera, mais cela risque d'infléchir la réglementation", ajoute-t-il.

La RT 2012, source de blocages ? En effet, "l'obligation de résultat imposée par la RT fait que la réalité des couts sera valable pour tous. Jusqu'ici, on pouvait toujours tricher, désormais, ce ne sera plus possible. Certains résisteront au détriment de leurs marges, mais si le marché ne redémarre pas, cela risque d'être compliqué!", s'inquiète Alban Boyé. Et de dénoncer le fait que les labels HPE et THPE qui devaient être actés ne sont toujours pas en place. "Nous étions prêts à être THPE dès cette année, voire RT 2020. Mais là on est obligé de détricoter notre offre et d'être moins riche dans nos solutions afin de nous ajuster au marché et à la concurrence qui devient rude. L'innovation, la R&D sont bloquées, et nous ne pouvons plus être en phase avec les attentes clients. C'est regrettable". "Il y a un décalage", soutient Patrice Bideau, architecte. La RT 2012 est une question de bons sens, mais on s'est arrêté au milieu du chemin. On aurait dû aller jusqu'à la maison passive ! Mais la RT nous oblige à installer une PAC, donc globalement, on continue de construire comme avant et on ajoute une PAC".

Après 2012, 2020…
Viser la RT 2020, c'est donc le tournant choisi par certains, comme le constructeur Villas La Provençale, dirigée par Jacques Patingre. Pionnière de la maison durable, la société a commencé à s'intéresser au BBC dès 2007 et a su profiter de la défiscalisation sur le BBC pour vendre massivement. "La transition s'est faite en douceur chez nous, aujourd'hui notre objectif est de prôner le renfort du bâti auprès de nos clients, c'est pourquoi nous lançons la marque 'Génération bâti durable'. La RT 2012 était nécessaire car elle a apporté énormément, mais maintenant l'excellence en matière de construction, c'est 2020 et la maison passive, voire positive!", nous explique Jacques Patingre. Et de conclure : "Après 2020, on n'attend plus rien dans le neuf. Il faudra tout miser sur la rénovation énergétique".

 

Carine Lauga (22/02/2014) site batiactu

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 19:25

L’interprétation de l’arrêté du 26 octobre 2010, relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments, pouvait laisser entendre que seuls les appareils de chauffage au bois disposant d’un système de régulation étaient conformes à la Réglementation Thermique 2012 (RT 2012) dans l’habitat neuf.

 

 A la demande du Syndicat des énergies renouvelables, la Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP),  vient de publier une fiche d'application* qui précise que tous les appareils de chauffage au bois peuvent franchir le seuil des maisons individuelles.

 

Ce document, destiné aux bureaux d’études thermiques, mais également aux prescripteurs immobiliers, précise les usages du chauffage au bois dans les constructions neuves.

 

Pour les appareils de chauffage non pourvus d’une régulation automatique

 

Ces derniers retrouvent leur prescription, qui figurait dans la RT 2005, si le logement est équipé d’un système principal de chauffage doté d’un dispositif d’arrêt manuel et d’un réglage automatique de la température intérieure.

 

Les appareils fonctionnant au bois interviennent alors comme un complément de chauffage permettant de réduire la consommation de gaz ou d’électricité.

 

Pour les appareils de chauffage pourvus d’une régulation automatique

 

Ces derniers sont considérés comme énergie principale si la surface totale de l’habitation ne dépasse pas 100 m2. Ils bénéficient d’un « bonus thermique »** s’il n’existe pas d’émetteur ni de réservation permettant d’installer d’autres sources de chauffage dans les pièces de jour.

 

L’autre condition est que dans les pièces de nuit, le chauffage soit assuré pour partie par l’appareil indépendant de chauffage au bois et, pour partie, par un autre système de chauffage d’appoint ou avec les réservations permettant d’en installer.

 

Situation clarifiée

 

La fiche d’application qui vient d’être publiée clarifie le statut du bois énergie dans les constructions neuves et lève toute ambigüité, qu’aurait pu générer l’interprétation de l’arrêté du 26 octobre : tous les appareils de chauffage au bois permettent de répondre à l’exigence de la RT2012, qui impose d’avoir recours à, au moins, une source d’énergie renouvelable.

 

« Cette publication, qui précise les usages des appareils de chauffage au bois domestique dans l’habitat neuf, est une excellente nouvelle. Nous disposons désormais d’un important levier pour prescrire cette énergie renouvelable dans l’habitat individuel.

 

Rappelons que, face à la montée des prix de l’énergie, le chauffage au bois s’affirme de plus en plus comme une énergie compétitive, au prix stable et bon marché, en particulier quand il est utilisé dans des appareils labellisés Flamme Verte, » rappelle Olivier Grelier, Président de la commission « Chauffage au bois domestique » du Syndicat des énergies renouvelables.

 

 

*Une fiche d’application permet d’apporter des éclairages dans l’objectif de faciliter l’application de la RT 2012 sur un point précis.

**Le bonus thermique réduit l’impact environnemental du bâtiment en termes d’émissions de gaz à effet  de serre, grâce à l’utilisation d’une source d’énergie renouvelable.

 

 

En savoir plus

La fiche d’application « Prise en compte des appareils indépendants de chauffage à bois dans les maisons individuelles ou accolées » est téléchargeable en cliquant ici

 

 

 

Source : batirama.com,
Publié le 21/11/2013

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 14:56


La performance énergétique, tout savoir sur .... C'est la quantité d'énergie que consomme annuellement le bâtiment eu égard à la qualité de son bâti, de ses équipements énergétiques et de son mode de fonctionnement. La notion de performance énergétique vise le confort thermique avec une exploitation annuelle optimisée des énergies consommées. L'intégration des énergies renouvelables, le solaire thermique et photovoltaïque, la pompe à chaleur, le puits canadien, octroie une performance énergétique meilleure, tout comme les générateurs et chaudieres à haut rendement et les émetteurs de chauffage basse température comme le plancher chauffant, ainsi que les dispositifs de régulation et programmation

La performance énergétique se traduit au préalable par le DPE ou diagnostic de performance énergétique qui positionne le logement ou le bâtiment dans une échelle énergétique allant de A à G, appelée également "étiquette énergie", qui indique le niveau de consommation de chauffage, d'eau chaude sanitaire, et de climatisation. Le DPE positionne également le niveau de pollution en indiquant dans une échelle le taux d'émission de gaz à effet de serre (GES).
La performance énergétique dans le bâtiment amène celui-ci de part la réglementation thermique, notamment la RT 2012, vers le niveau du bâtiment basse consommation BBC, puis certainement en 2020 vers le bâtiment à énergie passive, et le batiment à énergie positive (BEPOS, batiment qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme). Les labels de haute performance énergétique HPE, et THPE sont les bases qui permettent d'obtenir des constructions très économes et très peu polluantes.
L'efficacité énergétique passive (isolation, ventilation et équipements de chauffage) associée à l'efficacité énergétique active (régulation, gestion de l'énergie, domotique et GTB) mènent à la performance énergétique globale de la construction. Autant l'efficacité énergétique qualifie la performance d'une chaudière, d'une pompe à chaleur, d'un circulateur à vitesse variable, d'un équipement technique, autant la performance énergétique est liée à la conséquence en termes de consommation annuelle, en énergie primaire, en énergie finale et en facture énergétique.

La réglementation thermique fixe désormais dans sa nouvelle version, la RT 2012, un niveau de performance énergétique à atteindre en kWh d'énergie primaire par m2 Shon et par an. Cinq usages sont concernés par la limitation énergétique de la RT 2012. Les consommations énergétiques des usages suivants sont réglementairement à limiter pour toute prochaine construction neuve: le chauffage, la climatisation, l'eau chaude sanitaire, l'éclairage et la consommation électrique des auxiliaires (ventilateurs VMC, ..., pompes de chauffage, ...).

La performance énergétique est un des enjeux du Grenelle de l'Environnement lancé par le Gouvernement. Nombre d'aides et d'incitations fiscales poussent notamment le particulier à investir dans des systèmes à haute efficacité énergétique. Citons le crédit d'impôt développement durable ou CDD, le PTZ+, ou prêt à taux zéro, ....

Le Grenelle, rappelons le, donne par sa feuille de route, une première étape réglementaire avec la RT 2012, soit un niveau BBC pour toute construction neuve, pour arriver en 2020 au BEPOS ou Bâtiment à Energie Positive, soit un bâtiment qui produit plus qu'il ne consomme!

 

 

source : Le portail expert de la performance énergétique

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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 14:57

Un dispositif simplifié et recentré

 


Que prévoit la loi de finances pour 2014 :

 

Les dix taux actuels sont remplacés par deux taux :

  • 15% si la dépense est réalisée pour une action seule 
  • 25% si elle fait partie d'un bouquet de travaux.

 

"Toutefois, le taux de 15% sur les actions isolées n'est accessible qu'aux ménages modestes tandis que le bénéfice du taux de 25% sur les bouquets de travaux est ouvert à tous les ménages", relève le sénateur Roland Courteau, auteur de l'avis pour la commission des affaires économiques du Sénat.


La réforme recentre le CIDD sur deux composantes : l'isolation thermique de l'habitat (isolation thermique des parois vitrées, des murs ou des toitures) et les équipements de production d'énergie utilisant une source d'énergie renouvelable ne bénéficiant pas d'autres formes de soutien public (acquisition de chaudières au bois, à condensation, à micro-génération gaz, pompes à chaleur…).

 

Sont donc exclues les dépenses relatives aux équipements de production d'énergie photovoltaïque ainsi qu'aux équipements de récupération et de traitement des eaux pluviales. En revanche, les appareils de régulation de chauffage, qui devaient également être exclus, ont été réintégrés dans le dispositif du CIDD par l'Assemblée nationale. 

 

 

Les députés ont également adopté un amendement écologiste qui permet aux ménages d'échelonner sur deux années, plutôt qu'une seule, la réalisation des bouquets de travaux ouvrant droit au taux bonifié du CIDD.

Le projet de loi prévoit également d'exclure les propriétaires bailleurs du bénéfice du crédit d'impôt qui sera donc réservé aux seuls propriétaires, locataires ou occupants à titre gratuit de logements affectés à leur habitation principale. "Il s'agit de tenir compte du fait que les propriétaires bailleurs disposent d'une alternative, en ce qu'ils peuvent bénéficier de la déductibilité de ces dépenses de leurs revenus fonciers", avait expliqué Christian Eckert, rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale.

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 15:46

QUALIBAT est un organisme de qualification et de certification des entreprises du Bâtiment. Il a pour mission d’apporter aux clients et maîtres d’ouvrages des éléments d’appréciation sur les compétences professionnelles et les capacités des entreprises exerçant une activité dans le domaine de la Construction.

Cet organisme a été créé en 1949 à l’initiative du Ministre de la Construction et d’organisations professionnelles d’entrepreneurs, d’architectes et de maîtres d’ouvrage.

 

BATITEC a également la certification 'RGE" Reconnu Grenelle Environnement

Les pouvoirs publics ont mis en place le dispositif « Reconnu Grenelle de l’environnement » pour permettre aux clients de reconnaître les entreprises compétentes dans les travaux d’amélioration énergétique.

A compter du 1er juillet 2014, pour bénéficier de l’éco-conditionnalité - aides au financement des travaux (Eco-prêt à taux zéro, Crédit d’impôts Développement Durable) - les particuliers devront obligatoirement faire appel à une entreprise labellisée RGE.

 

Plus d'information

RGE QUALIBAT (2)

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 14:38

Ventilation : le gouvernement lance un Plan d'actions sur la qualité de l'air intérieur


Les ministres de la Santé, du Logement et de l'Énergie viennent de rendre public un Plan d'actions sur la QAI (qualité de l'air intérieur). Ils ont souligné à cette occasion que le plan gouvernemental de rénovation énergétique de l'habitat s'accompagnerait d'une « grande vigilance » sur la QAI. Des « démarches » seront lancées auprès du secteur du bâtiment, visant notamment à la production et à la mise sur le marché d'équipements « à fiabilité renforcée et maintenance simplifiée », ainsi qu’à une maîtrise d'œuvre « qualifiée et garantie » lors de l'installation. Sont aussi envisagées une « attestation » de prise en compte de la réglementation aération à l'achèvement des travaux, ainsi que la réalisation d'un test sur chantier.

 

L’objectif général sera une conception des contrôles et des attestations visant une modification des jeux d’acteurs de la construction, souligne-t-on dans les milieux gouvernementaux, où on estime que la mise en place de mesures permettant de vérifier la qualité des installations de ventilation « obligera les acteurs du chantier à bien s'organiser ». On indique par ailleurs qu’une réflexion sera menée pour conduire la maîtrise d'ouvrage à vérifier, d’une part, l'intervention en direct ou en sous-traitance d'une entreprise « réellement compétente » en ventilation, d’autre part, le bon fonctionnement de la ventilation à réception. Il s’agira aussi de développer le commissionnement sur les premières années d’utilisation, ajoute-t-on.

 

Par ailleurs, l’Etat veut intégrer, dans la formation initiale et continue des professionnels du bâtiment en matière de performance énergétique « des éléments concernant l’aération/ventilation, notamment pour les réhabilitations thermiques ». Dans le même esprit, la préoccupation de la QAI sera « renforcée » dans la qualification Qualibat sur la ventilation, tandis que, dans les labels réglementaires du bâtiment, sera intégré un diagnostic « minimal » de l'installation de ventilation et de son bon fonctionnement. L’Etat souhaite aussi que les certifications volontaires des bâtiments s’engagent également dans cette voie. Il entend, d’autre part, « mobiliser » les services de l'État sur l'aération-ventilation lors des contrôles des règles de construction.


Par ailleurs, l’Etat veut encourager « dès à présent » l'installation d’indicateurs de confinement en temps réel. Des travaux de normalisation sur la mesure du dioxyde de carbone seront engagés, indique-t-on.

 

source : Le portail expert de la performance énergétique

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:52

Faire le choix d'une construction en bois, c'est s'autoriser une grande liberté sur le plan architectural mais ausse dans la création et l'aménagement des volumes, dans la taille et la forme des ouvertures, dans l'utilisation de porte à faux...et grâce aux muliples options de revêtements extérieurs qui s'offrent aux concepteurs et aux maitres d'ouvrage.  Nous listerons ici les multiples choix de revêtements extérieurs qu'autorise la construction bois.

 

Lames à bardage en bois massif

 

Lames à bardage en bois massif naturel (sans traitement et sans finition) : certaines essences de bois peuvent être utilisées en revêtements extérieurs sans traitement et sans finition. Dans tous les cas, elles devront être "purgées d'aubier". Exemple de bois : le Douglas, le Mélèze, le pin sylvestre, le red cedar.

 

Lames à bardage en bois traité sans finition : les essences utilisables sont celles qui ne sont pas suffisament durables naturellement pour la classe d'emploi nécessaire à une utilisation donée. Leur durabilité est donc conférée par un traitement chimique.

 

Lames à bardage (traitées ou non traitées) avec finition : Les finitions de type lasure ou peinture s'appliquent indifférement sur des lames à bardage traitées ou réalisées dans des essences naturellement durable.

 

Lames à bardage traitées à haute température : Le bois traité à haute température est un bois massif dont les compositions chimiques et méleculaires sont modifiées sous l'action de la chaleur ; il offre une alternative écologique à échelles industrielle aux traiments par produits chimiques.

 

Lames à bardages composites bois

 

Il existe deux types de lames à bardage composite à base de bois :

 

les lames en fibre de bois-résine, sont des dérivés des panneaux de particules ou de fibre de bois.

 

les lames en fibro-ciment  et résine sont livrées avec une finition de type peinture acrylique multi-couches et certains produits possèdent une finition thermodurcissable. Les lames en fibro-ciment sont livrées avec une finition composée soit d'un primaire acrylique sur toutes leurs faces, soit d'un revêtement minéral à base de pigments minéraux.

 

 

Bardeaux ou tavaillons

 

Les bardeaux de bois sont de planchettes de bois rectangulaires, biseautées, obtenues traditionnellement par fendage et plus récement par sciage. Les essences les plus utilisées sont l'acacia, le chataigner, le douglas, l'épicié, le mélèze, le pin maritime, le robinier...

 

Pänneaux dérivés du bois


les panneaux dérivés du bois utilisés en revêtements extérieurs se sont développés dans le but de fournir des produits à base de bois des grandes dimensions et de qualité constante. ces panneaux autorisent des effets de trame et de coloris s'inscrivant dans une certaine modernité.

 

Panneaux contreplaqués  : les contreplaqués sont fabriqués à base de palcages déroulés, collés à plis croisés, avec placages de parement choisis, sans noeuds ou avec noeuds sains. Les essences les plus courament utilisées sont l'okoumé, le peuplier et le pin maritime.

 

Panneau stratifiés : sont des panneaux fabriqués à partir de couche de papier kraft encollées avec des résines à haute pression et température élevée.

 

Autres revêtements:

 

Une des particularités des constructions à ossature bois est de pouvoir "s'habiller de multiples revtêments extérieurs en bois mais aussi en matériaux autres que le bois. On peut classer ces produits en quatre catégories :

- les murs de doublage en maçonnerie,

-les finitions crépis,

-les revêtements muraux attachés en pierre minces,

-les lames à bardage en matière plastique ou métalliques.

 

Ce large choix de revêtements extérieurs permet aux construction bois de s'adapter à tous les style architecturaux mais aussi de répondre aux éventuelles contraintes des PLU.

 

Pour l'évaluation environnementale et le cadre normatif, nous consulter.  

 

Extrait du guide 2012/2013 Revêtements extérieurs - Afcobois

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 08:24

La commission des affaires économiques du Sénat vient d’apporter, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre, des modifications à la disposition de la loi Duflot sur le logement qui prévoit que les plans d'urbanisme seront élaborés à l'échelle intercommunale, et non plus à celle de la commune.

Alors que l'Association des maires de France (AMF), et celle des maires ruraux ont réaffirmé, ces jours-ci, leur opposition catégorique au transfert de compétence des plans locaux d'urbanisme (PLU) aux intercommunalités, prévu par la loi Alur, la commission des affaires économiques, a ainsi adopté un amendement présenté par le rapporteur Claude Bérit-Débat (PS).

Cet amendement prévoit le transfert automatique de la compétence PLU aux intercommunalités dans le délai de trois ans suivants la publication de la loi, "sauf si une minorité de blocage s'oppose au transfert".

 


Vers une clause de revoyure
Dans le cas où une minorité de blocage s'est opposée au transfert de compétence, une clause de revoyure est prévue et la communauté est tenue de nouveau de délibérer sur le transfert de compétences après chaque renouvellement du conseil communautaire, ajoute l'amendement.
Par ailleurs, les PLU ou les cartes communales en cours d'élaboration ou de révision sur le périmètre de la communauté peuvent être achevés par la commune, mais cette procédure devra être achevée dans le délai de trois ans suivant la publication de la loi, indique également l'amendement.

Voté le 17 septembre par les députés en première lecture, le projet de loi de Cécile Duflot suscite toujours de vifs débats chez les élus locaux. Le Sénat examinera de son côté en séance, à partir du 22 octobre, le projet de la ministre du Logement qui prévoit notamment la garantie universelle des loyers et leur encadrement.

source : batiactu

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:46

Les VMC présenteraient un nombre de dysfonctionnements potentiellement graves, à la fois pour la performance énergétique des nouveaux bâtiments, mais également pour la santé de leurs occupants. Explications avec Olivier Sidler, ingénieur énergéticien et directeur d'Enertech.

 

Olivier Sidler, président d'Enertech donne son point de vue et attire l'attention sur les questions de ventilation, d'étanchéité à l'air et de migration de la vapeur d'eau. "Cela va créer de nombreux problèmes, avec des dysfonctionnements potentiellement graves en relation avec les nouvelles réglementations", prévient-il en préambule.

 

L'épineuse question des débits

 


"Tout d'abord, quels sont les débits nécessaires pour une bonne ventilation ?", s'interroge-t-il. "Pour le gaz carbonique, à la concentration maximale admise de 1.000 ppm il faut 27 m3/heure/personne dans un logement, soit 0,5 volume/heure. A la concentration légèrement supérieure de 1.300 ppm, c'est un débit de 18 m3/h/personne qui est requis. Pour le formaldéhyde, un polluant classé cancérogène certain, il faut 0,6 volume/heure en débit permanent", expose le spécialiste. "Or, une ventilation hygro-réglable classique offre un débit moyen de seulement 0,3 volume/heure. Ce qui pose donc un vrai problème de santé publique à terme". En procédant à une campagne de mesures de différentes installations, il a toutefois été constaté que les systèmes de ventilation présentaient en fait des débits beaucoup plus importants que prévu, de l'ordre de 0,7 volume/heure. "D'où un autre problème : des factures beaucoup plus élevées liées à la dérive importante de la note de chauffage", poursuit Olivier Sidler. Les systèmes présenteraient de plus de très faibles variations journalières. En cause ? Le manque d'étanchéité à l'air des réseaux, réduisant à néant les fonctions de pilotage.

 

Un bâtiment en dépression surconsomme de l'énergie

 


Selon le directeur d'Enertech, les pressostats à l'entrée des caissons extérieurs ne seraient jamais correctement réglés, calés en permanence sur leur ouverture maximale. Quant à la VMC double flux, le spécialiste est catégorique : "Elle fonctionne en tertiaire mais jamais dans le logement ! Les débits sont mal réglés et ne sont jamais équilibrés entre l'entrée et l'extraction… On observe souvent une chute du débit soufflé due à l'encrassement du filtre à air. On s'est rendu compte qu'il faudrait le changer très fréquemment, tous les quatre mois ! Au lieu d'une fois tous les ans ou tous les deux ans". Avec un bâtiment en situation de dépression, des infiltrations d'air non réchauffé se produisent par tous les interstices et entraînent encore une surconsommation de chauffage.

"Le secteur de la ventilation mécanique est le secteur qui marche le plus mal dans le bâtiment !", martèle Olivier Sidler. "Jusqu'à présent les défauts étaient corrigés par les infiltrations d'air mais avec des bâtiments plus étanches cela va changer". Et les conséquences seront un non-respect des performances thermiques annoncées. "Il faut apprendre à faire fonctionner correctement les installations, nous n'avons pas le choix ! Faute de quoi nous aurons une recrudescence des pathologies", conclut l'énergéticien.

 

Consommation normalisée et consommation réelle

 
Pour Olivier Sidler, il serait absurde de vouloir comparer une consommation normalisée et une consommation réelle dans le cadre d'une garantie de performance énergétique. "C'est un piège dans lequel il ne faut pas tomber. Trop de choses peuvent changer entre les calculs et la réalité de la vie d'un bâtiment. Il ne viendrait à personne l'idée de poursuivre un constructeur automobile parce que la consommation de son véhicule n'est pas exactement celle revendiquée lors d'un essai normalisé !". Les calculs ne constitueraient de ce fait qu'une indication. Le président d'Enertech prend pour exemple la température d'usage : "Si l'utilisateur l'augmente de 1 °C, ce n'est plus 7 % de surconsommation, mais désormais 15 à 20 % d'énergie de plus qu'il faudra, puisque les bâtiments sont basse consommation".

 

 

source : batiactu 01/10/2013

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 09:22

 

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Le prix national de la construction, en quelques mots …

logo prix national portrait RVB

Le Prix national de la construction bois a été créé en 2012 à l’initiative du Réseau des interprofessions régionales (France Bois Régions - FBR) avec le soutien de France Bois Forêt et en partenariat avec le CNDB (Comité National pour le Développement du Bois).
En récompensant des réalisations exemplaires d’architectes, de constructeurs, de concepteurs et de maîtres d’oeuvre, le Prix national de la construction bois est le reflet de l’inventivité, de la fécondité et de la qualité des innovations en matière de construction bois, sur le territoire français.
OBJECTIFS

Le PRIX NATIONAL de la construction bois est un concours national. Il a pour objectif de primer tous types de bâtiments bois (publics et privés) livrés en France selon différents critères qui sont :

  • Qualité architecturale et insertion paysagère du projet
  • Approche environnementale et performance énergétique
  • Créativité et innovation
  • Performance technique
  • Approche économique
  • Emploi d'essences locales

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Présentation

  • : BATITEC CONSTRUCTEUR CONSTRUCTION MAISON BOIS CONTEMPORAINE BIOCLIMATIQUE CAHORS 46 LOT- ENTREPRISE RENOVATION ENERGETIQUE - QUALIBAT- RGE
  • : adresse : CAMP DE POUJOULI 46260 CONCOTS - Tél : 06 18 25 52 81. info@baitec-maisons- bois.fr CONSTRUCTEUR CONSTRUCTION MAISON BOIS CONTEMPORAINE BIOCLIMATIQUE CAHORS OSSATURE BOIS CHARPENTE BARDAGE COUVERTURE IOLATION ITE RENOVATION ENERGETIQUE QUALIBAT RGE LOT, 46 MIDI PYRÉNÉES
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